19/10/2014
L'Hôtel Stancliffe, Charlotte Brontë
Sachant que je voue un culte aux soeurs Brontë et que Jane Eyre et Les Hauts des Hurlevent comptent parmi mes romans préférés, ma partenaire de blog, Emilie, a eu la bonne idée de m'offrir L'Hôtel Stancliffe pour mon anniversaire.
C'est à Zamorna, royaume fictif, et plus précisément à l'Hotêl Stancliffe que se déroule l'action. Le lecteur accompagne le narrateur, Charles Townshend, lors de ses nouvelles rencontres et retrouvailles avec une galerie variée de personnages.
Ce court roman n'est pas aisé à lire car il n'a pas d'intrigue forte ni de personnages attachants. Plusieurs scènes et tableaux semblent se succéder sans avoir une finalité claire.
L'inspiration de ce récit trouve ses origines dans l'enfance de Charlotte Brontë: son jeune frère, Branwell, reçut des soldats de plomb qu'il partagea avec ses trois soeurs. Les soldats de plomb déclenchèrent des jeux d'écriture et les enfants rédigèrent les aventures de leurs héros et inventèrent des royaumes fictifs. Ils formèrent alors des binômes d'écriture: Charlotte et Branwell d'un côté et Emily et Anne de l'autre.
Dans L'Hôtel Stancliffe, le lecteur retrouve le royaume et de les personnages inventés par Charlotte et Branwell.
Même si le lecteur passionné de Jane Eyre ou de Villette ne retrouvera pas la magie de ces romans, il ne peut qu'admirer les qualités de l'écriture de Charlotte Brontë qui n'a que vingt-deux lorsqu'elle rédige L'Hôtel Stancliffe. Je ne conseille pas ce roman aux lecteurs qui voudraient découvrir Charlotte Brontë mais il peut être intéressant pour les initiés.
Fanny
Lu dans le cadre du Challenge XIXe siècle chez Fanny !
19:12 Publié dans Challenge XIXe siècle, Les classiques, Les soeurs Brontë | Lien permanent | Commentaires (4)
15/10/2014
Ravages, Louisa Young
Résumé de l'éditeur:
Ils se sont battus côte à côte dans les tranchées des Flandres quatre années durant, ils sont revenus en Angleterre, l'un totalement défiguré, l'autre sombrant dans l'alcool et se réfugiant dans un univers peuplé de fantômes; aussi dévasté psychologiquement que son camarade l'est physiquement. La guerre a aussi beaucoup éprouvé les femmes qui les attendaient : elles vont essayer de les comprendre, mais les dégâts sont lourds et les séquelles tenaces ; la réadaptation est un défi permanent.
Trouver du travail quand la seule vue de votre visage fait fuir n'est pas chose aisée..mais Riley Purefoy a de la ressource et va s'inventer un métier sur mesure. Quant à Peter Locke, de toute apparence une véritable épave, le chemin pour qu'il se retrouve et renoue avec la vie sera long et tortueux. Dans cette puissante suite à son roman best-seller, Je voulais te dire, Louisa Young relate le difficile retour " à la normale " après les terribles années de guerre, véhiculant encore une fois un message profondément humaniste.
Elle souligne le gâchis de tant d'existences, d'énergie et de potentiel, démontrant le gouffre qui sépare ceux qui se sont battus de leurs proches qui ne parviennent pas à imaginer la réalité effroyable vécue par ceux qui ont été dans les tranchées, et en seront hantés toute leur vie. Avec ce portrait d'une société encore sous le choc de ce séisme, tiraillée entre espoir et affliction, lumière et ténèbres, la volonté de reconstruire sa vie et le poids de souvenirs écrasants, Louisa Young lance un cinglant réquisitoire contre la guerre et loue le courage et la résilience de toute une génération.
Mon avis:
Je tiens tout d'abord à remercier vivement la maison d'édition Baker Street, Madame Liebow et Babelio pour ce beau cadeau ! Le livre en tant qu'objet est très beau, je trouve que la couverture et le titre sont très bien choisis et donnent envie de découvrir le roman.
Le lecteur suit le retour à la vie civile de deux soldats anglais qui reviennent des tranchées meurtris par les innombrables ravages de la guerre. Riley est défiguré et ne sait comment s'habituer à ce nouveau visage qui inspire la pitié de ceux qui le voient. Il ne sait comment retrouver sa place dans un pays qui ne veut plus lui donner de travail alors qu'il a sacrifié quatre ans de sa vie pour le sauver. Quant à Peter, il retrouve une femme changée et un enfant timide. Il noie son chagrin dans l'alcool et trouve un infime réconfort en lisant sans répit l'Iliade et l'Odyssée. Mais le lecteur vit également ce retour de l'Enfer du point de vue des épouses de ces deux soldats, Julia et Nadine et d'une amie, Rose.
Comment faire lorsque son mari ne parvient plus à parler, que l'on ne peut plus embrasser ce qui lui tient lieu de bouche et qu'il n'est plus celui que l'on a connu? Comment reconstruire une vie de famille avec un homme qui vous fuit et qu'un lourd silence s'abat sur la maison que rien ne parvient à rompre? Comment faire pour se débarrasser de son sens du devoir et conquérir sa propre liberté lorsque l'on est une femme en 1919?
Ces hommes, véritables héros à qui leur pays doit tout, luttent désormais pour gagner une paix tourmentée par les fantômes des amis laissés sur les champs de bataille en France.
Cette reconstruction de soi et le retour à une vie "normale" (même si leurs vies ne seront plus jamais "normales" après ce traumatisme) sont lents et le chemin vers une réconciliation avec la vie est semé d'embûches.
Le lecteur qui a lu le premier roman de cette série, Je voulais te dire, détient un plus grand nombre d'informations sur les personnages et sur ce qu'ils ont vécu pendant la guerre. Néanmoins, je n'ai pas encore lu Je voulais te dire et j'ai tout de même adoré Ravages car Louisa Young guide son lecteur avec minutie et nous donne les clés pour comprendre les personnages et deviner leur passé. Ravages se suffit à lui-même.
L'écriture et l'intrigue de Louisa Young m'ont séduites du début à la fin. Le lecteur est happé par ces histoires d'amour et d'amitié. Certains événements chamboulent le récit et l'auteur tient son lecteur en haleine jusqu'à la fin. Le cadre de l'après guerre est très bien rendu et tous les ennuis que rencontrent les personnages sont très intéressants car ce ne sont pas forcément les premiers problèmes qui nous viennent à l'esprit lorsque l'on pense à une guerre.
La vulnérabilité mais aussi la force de ces personnages les rendent très attachants et le lecteur entre totalement en empathie avec ces hommes et ces femmes.
J'ai beaucoup aimé la grande pudeur et sensibilité de ce roman où toutes les souffrances se devinent dans les silences entre les personnages et s'imaginent dans les regards qu'ils se lancent.
Ravages est un très bel hommage aux hommes tombés pour leur pays, aux hommes revenus détruits physiquement et mentalement mais aussi aux femmes qui ont lutté de leur côté, qui les ont attendus et qui étaient prêtes à reconstruire la paix avec eux à leur retour. Je conseille donc très vivement la lecture de ce très beau roman !
Quelques phrases du roman:
" Le temps file, et ils souffrent tous. Il y a eu tant de silence, et il est si difficile de dire si c'est le silence du repos, de la paix et de la réflexion, ou celui de la peur et de la solitude, du vide et des faux-semblants. Est-ce qu'ils sont en train de mourir, là, derrière leurs portes fermées? Ou bien est-ce qu'ils essayent de s'y faire à leur manière, en prenant le temps qu'il faut?"
Fanny
Lu grâce aux Editions Baker Street et grâce à Babelio!
Le roman entre également dans le challenge Première Guerre mondiale chez Claire !
22:31 Publié dans Challenge Première Guerre mondiale, Partenariats | Lien permanent | Commentaires (6)
Challenge Première guerre mondiale
Avec Emilie, nous sommes heureuses de présenter le challenge Première guerre mondiale organisé par Claire et de pouvoir y participer !
Ce challenge va durer quatre ans et va nous permettre de lire des romans, des bandes dessinées mais aussi de voir des films, documentaires ou séries qui se déroulent entre 1914 et 1920.
Nous nous inscrivons toutes les deux dans la catégorie Alain-Fournier (étant une grande admiratrice d'Alain-Fournier, je ne peux que choisir cette catégorie !). Et donc nous vous présenterons chacune entre 10 et 15 billets.
Pour ma part, je vous présente ce que je compte lire ou voir dans les mois à venir, mais la liste va s'allonger !
Les romans :
Films et série:
19:56 Publié dans Challenge Première Guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (5)
11/10/2014
Tag de A à Z
Pour la première fois, je me prête au jeu du tag de A à Z après avoir lu celui de Céline !
A pour Auteur – Auteur dont tu as lu le plus de livres: Sans aucun doute, Marcel Pagnol dont j'ai presque lu tous les livres. Il a bercé mon enfance avec La Gloire de mon père et le Château de ma mère et j'adore ses pièces de théâtre !
B pour « Best » – La meilleure « suite » de série: Le génial Harry Potter !
C pour « Current » – Lecture en cours: Ravages de Louisa Young
D pour « Drink » – La boisson qui accompagne tes lectures: Je bois toujours du thé en lisant !
E pour « E-book » – E-books ou romans papier ?: Je n'ai jamais lu de "E-book" et pour le moment cela ne me tente pas du tout !
F pour « Fictif » – Un personnage fictif avec lequel tu serais effectivement sortie au lycée: Difficile de se décider ! Le sarcastique Rhett Butler, le rancunier Frederic Wentworth ou le mystérieux Edward Rochester !
G pour « Glad » – Un roman auquel tu es contente d’avoir donné une chance: Blonde de Joyce Carol Oates, je ne connaissais pas cette auteur américaine et j'ai acheté ce roman parce que j'aime Marilyn Monroe mais finalement j'ai fait une super découverte car Oates est un grand auteur !
H pour « Hidden » – Un roman que tu considères comme un joyau caché:Chez les Heureux du monde d'Edith Wharton. Une superbe auteur pas assez lue et connue selon moi.
I pour « Important » – Un moment important dans ta vie de lectrice: La lecture de mon premier roman lorsque j'étais en cp: Les Mémoires d'un âne de la comtesse de Ségur.
J pour « Juste » – Le roman que tu viens juste de finir: Hôtel Stancliffe de Charlotte Brontë, dont je parlerai d'ici peu sur le blog !.
K pour « Kind » – Le genre de romans que tu ne liras jamais: Je n'arrive pas à trouver !
L pour « Long » – Le roman le plus long que tu aies jamais lu: Probablement Autant en emporte le vent qui fait 1 500 pages !
M pour « Major » – Le roman qui t’a causé le plus gros « book hangover » (« trop plein » livresque – tu ne pouvais plus rien lire après ça): Après certains livres que j'aime beaucoup et qui me font une forte impression, j'ai du mal à me plonger dans un autre univers. Ce fut particulièrement le cas après Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell ou Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee.
N pour « Nombre » – Le nombre de bibliothèques que tu possèdes: En ce moment j'ai trois bibliothèques dans ma chambre.
O pour « One » – Un roman que tu as lu plusieurs fois: Le Grand Meaulnes, un roman que j'ai lu adolescente et que je ne me lasse pas de relire.
P pour « Préféré » – Ton endroit préféré pour lire: Les marches devant la maison de mes parents avec une vue sur le jardin, mon lit et le canapé.
Q pour « Quote » – Une citation, d’un livre que tu as lu, qui t’inspire ou qui te fait ressentir plein d’émotions: C'est une citation d'Albert Camus qui me touche énormément: "Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été".
R pour « Regret » – Un regret de Lecteur: Ne jamais pouvoir rencontrer les soeurs Brontë et surtout Emily.
S pour « Série » – Une série que tu as commencée mais jamais finie (et dont tous les livres sont sortis): Je termine toujours ce que je commence !
T pour « Trois » – Trois de tes livres préférés de tous les temps: Que c'est dur de n'en donner que trois ! Les Hauts de Hurlevent, Orgueil et préjugés et La Confusion des sentiments.
U pour « Unapologetic » – Quelque chose dont tu n’éprouves absolument aucun remords d’être fan(girl): Je suis Janéite et je le crie haut et fort!
V pour « Very » – Un roman dont tu attends la sortie avec grande impatience, plus que celle des autres: Le nouvel épisode des enquête de Lizzie Martin !
W pour « Worst » – Ta pire habitude livresque: Je fais des coeurs au crayon de papier en face des extraits qui me plaisent et je relis de temps en temps !
X pour « X » – Commence à compter en haut à gauche de ton étagère (la plus proche) et prends le 27ème livre: Rebecca de Daphné du Maurier que je dois lire au plus vite !
Y pour « Your » – Ton dernier livre acheté: La biographie de Louisa May Alcott, l'auteur des Quatre filles du docteur March.
Z pour « ZzZ » – Le livre qui ta volé ton ZzZ (le dernier livre qui t’a tenue éveillée bien trop tard la nuit): Autant en emporte le vent que je ne parvenais pas à lâcher !
18:51 Publié dans Tags et autres | Lien permanent | Commentaires (4)
02/10/2014
Les quatre filles du docteur March, Louisa May Alcott
J'ai tellement aimé et j'aime tellement encore Les quatre filles du docteur March qu'il me semble difficile d'écrire quelque chose sur ce livre.
Il a bercé mon enfance et mon adolescence et c'est avec une grande joie que je l'ai relu pour la première fois depuis mes 11 ans. Il fait partie des livres qui me touchent profondément et je crois que cela tient à mon grand attachement pour ma soeur et mon frère. Cette relecture fut douce et me replongea dans mon enfance.
Je pense néanmoins que Les quatre filles du docteur March se lisent enfant mais ne se découvrent pas en étant adulte... Les aventures de ces jeunes filles bien élevées et parfois un peu trop gentilles peuvent paraître nunuches à un lecteur qui ne se serait pas attaché à ces quatre personnages lorsqu'il était enfant.
Les quatre filles du docteur March: Meg, Jo, Beth et Amy font presque partie de ma famille et j'ai l'impression de les connaître. J'ai une préférence pour Jo la téméraire et pour la nostalgique et tendre Beth. May Alcott se serait inspirée de sa vie et de sa famille pour écrire ce roman et elle prêterait ses traits à Jo qui rêve d'être écrivain.
Je crois que toutes les lectrices qui aiment ce livre sont une cinquième soeur qui attend le retour du docteur March de la guerre de Sécession, considère Teddy comme un frère, espionne les amours de Meg, enrage lorsque le professeur bat Amy, admire le geste de Jo qui décide généreusement de couper sa chevelure ou craint pour les jours en danger de Beth.
Même si ce roman est parfois un peu trop moralisateur, ces héroïnes sont tellement attachantes! Ce roman tendre a pour moi aujourd'hui le goût de la madeleine de Proust.
(Version de 1994)
Les adaptations cinématographiques du roman sont réussies (pour celle 1994 de Gillian Armstrong , celle de 1949 de Mervyn Leroy et celle de 1933 de George Cukor).
(Version de 1994)
Ma préférence va à celle de 1995 de avec Winona Ryder que j'aime beaucoup dans le rôle de Jo et Claire Danes qui interprète magnifiquement Beth. Je préfère cette adaptation parce que c'est la première que j'ai vue mais aussi parce que je la trouve plus touchante que les autres, elle souligne plus la nostalgie du temps qui passe et qui sépare des soeurs qui s'aiment tant. Bien entendu Katharine Hepbrun est superbe en Jo dans la version de 1933!
(Version de 1933)
Je vous note en lien un blog français très agréable à lire sur Louisa May Alcott: http://louisamayalcott-france.blogspot.fr/
Fanny
Relu dans le cadre du challenge XIXe siècle chez Fanny
et dans le challenge Les 100 livres à lire au moins une fois chez Bianca !
20:46 Publié dans Challenge Les 100 livres à lire au moins une fois, Challenge XIXe siècle, Livres | Lien permanent | Commentaires (5)
20/09/2014
Frankenstein, Mary Shelley, Sergio Serra et Meritxell Ribas
Je n'ai pas encore lu le roman de Mary Shelley mais j'avais très envie de le lire avant de découvrir cette bande dessinée. Et depuis que j'ai terminé cette dernière, j'ai d'autant plus envie de lire le roman. Je ne peux pas donc vous dire si cette bande dessinée est une bonne adaptation et si elle retransmet correctement l'ambiance du roman. Je pense néanmoins que si une bande dessinée donne envie de lire le roman, c'est qu'elle doit être une bonne adaptation ! De plus, cette bande dessinée reste très littéraire et je pense que les textes dans lesquels le docteur Frankenstein raconte sa vie au capitaine qui l'a sauvé sont extraits du roman.
Cette bande dessinée est un régal! L'objet livre en lui-même est très beau. Les dessins de Meritxell Ribas sont sublimes. Les traits des personnages et les décors sont exclusivement tracés en blanc, comme dessinés à la craie, afin de ressortir sur des pages noires. Ces couleurs apportent une atmosphère très sombre à la bande dessinée et s'accorde totalement avec la noirceur du monstre mais aussi avec la personnalité ambiguë de son créateur et son désespoir.
La grande originalité de cette bande dessinée réside dans les dessins de Ribas qui sont à la fois mélancoliques, sombres mais infiniment poétiques.
Fanny
Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle chez Fanny !
23:32 Publié dans Bande dessinée, Challenge XIXe siècle | Lien permanent | Commentaires (3)
17/09/2014
Au fil de l'art, Tome 1, Ivana et Gradimir Smudja
Alors que Lune, une jeune fille qui étudie l'art, est en train de dessiner le portrait de son chat Vincent, roux, parlant et qui n'est pas sans nous rappeler Van Gogh, ce dernier décide qu'il en a assez et s'en va en courant. Il tombe alors dans une crevasse le long de laquelle court un mystérieux fil rouge. Lune se glisse alors le long de la crevasse pour retrouver son ami et ils arrivent tous deux dans la grotte de Lascaux en présence de la première oeuvre d'art et du premier artiste: l'homme préhistorique. Les deux personnages suivront ce mystérieux fil rouge lorsque des situations diffiles les forceront à fuir et dans le but ultime de retrouver leur époque. Ils rencontreront alors tous les grands artistes de la préhistoire jusqu'au XVIIe siècle.
C'est ainsi que le lecteur découvrira les difficultés de Léonard de Vinci à peindre mais aussi les ennuis de Vélazquez ou du Greco avec le roi Philippe II qui les amenèrent en prison. Les deux héros aideront Michel-Ange a peindre en de très brefs délais la chapelle Sixtine ou poseront pour le tableau de Vermeer, La jeune fille à la perle.
Cette bande dessinée est très plaisante à lire: elle nous instruit en nous amusant. Les dessins mais aussi la taille et la forme des vignettes sont originaux. Les informations données sont très intéressantes et variées: nous pouvons en apprendre plus sur la vie privée des peintres, sur leur relation avec les rois de leur époque mais aussi sur les techniques artistiques. Les textes fourmillent d'anecdotes et de nombreux clins d'oeil à d'autres artistes ou tableaux sont à retrouver dans les vignettes.
Un bande dessinée à conseiller que je vous conseille vivement, que vous aimiez l'art ou pas !
J'attends donc avec impatience la sortie du second tome au mois d'octobre !
Fanny
11:55 Publié dans Bande dessinée, Livres | Lien permanent | Commentaires (3)