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19/05/2017

Le mois anglais est de retour !

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C'est avec grande joie que je participe de nouveau au mois anglais organisé par Lou et Cryssilda ! Merci, merci pour l'organisation de ce mois rempli de découvertes et de partages ! 

Ma Pile à Lire est déjà prête et j'espère réussir à participer à ces lectures communes : 

- 5 juin : Campagne anglaise avec L'Amant de Lady Chaterley de D.H Lawrence ( ma lecture du moment)

- 9 juin : Album jeunesse ou littérature jeunesse avec Le Château de Cassandra de Dodie Smith

- 13 juin : M.C. Beaton et sa série Agatha Raisin, le quatrième tome : Randonnée mortelle 

- 14 juin: Les Victoriens avec Les lettres choisies de la famille Brontë (que j'ai lues en mai, je triche un peu... )

- 24 juin : Un polar au choix avec Meurtre en Mésopotamie d'Agatha Chrisite (même si ce n'est pas à proprement parlé un polar... ) 

Je voudrais également lire La Séance de John Harwood et L'aventure du ruban moucheté d'Arthur Conan Doyle et illustré par Christel Espié. 

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Bon mois anglais à tous !

Fanny

07/05/2017

La Lionne et Les Ombres d'un conteur

J'ai lu récemment une bande dessinée sur Andersen dont j'ai eu envie de vous parler. Je me suis souvenue, qu'après sa lecture l'an dernier, je n'avais pas fait de billet sur une bande dessinée consacrée à Karen Blixen que j'avais beaucoup aimée. Je vous propose deux bandes dessinées pour découvrir la vie de deux grands auteurs danois considérés comme des classiques.

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Je me suis littéralement jetée sur La Lionne l'an dernier lorsque j'ai appris l'existence de cette bande dessinée qui retrace la vie de Karen Blixen. Je ne cesse de le dire ici mais j'aime énormément l'oeuvre romanesque de cette auteur et sa vie aventurière en Afrique me fascine.

La Lionne fut un véritable coup de coeur. Le lecteur suit Karen Blixen depuis son enfance jusqu'à sa mort dans ce roman graphique très riche de presque 200 pages.

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Au début de La Lionne, Anne-Caroline Pandolfo met en scène "sept fées " qui se sont penchées sur le berceau de Karen Blixen pour lui attribuer ses dons de conteuse. Nietzsche, Shéhérazade, Shakespeare, le Diable, une cigogne, un lion et un guerrier Massaï la suivent tout au long de sa vie. Ils semblent presque devenir tour à tour son ombre. Comme dans une valse infernale, ces personnages apparaissent à Karen Blixen à certains moments de sa vie pour la protéger comme des anges gardiens ou l'influencer démoniaquement tels de mauvais diables. J'ai beaucoup aimé cet aspect fantastique et l'apparition de ces personnages tout au long de la vie de l'auteur.

Cette biographie dessinée est très bien documentée et scénarisée par Anne-Caroline Pandolfo. Les dessins de Terkel Risbjerg sont vaporeux et doux comme des aquarelles et laissent deviner la force et la sensibilité de Karen Blixen.

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Lorsque je suis tombée par hasard sur Andersen, les ombres d'un conteur j'ai reconnu immédiatement le coup de crayon de Nathalie Ferlut que j'avais déjà tant aimé dans Eve sur la balançoire. Les dessins de Nathalie Ferlut et mes souvenirs de lectures enfantines des contes d'Anderson m'ont suffi pour acheter sans hésiter cette bande dessinée. Cette biographie nous raconte la vie méconnue d'un grand auteur danois que l'on ne présente plus.

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Nathalie Ferlut retrace l'enfance malheureuse du petit Hans, orphelin d'un père qu'il aimait tant et frustré par une mère qui ne comprenait pas ses envies artistiques. On découvre son envie irrépressible de se faire une place au soleil par des oeuvres artistiques quelles qu'elles soient : le chant, la poésie, les romans, les pièces de théâtre et enfin les contes. Nathalie Ferlut nous présente un homme sensible passionné par les arts.

Tout comme pour Eve sur la balançoire, les dessins de Nathalie Ferlut sont colorés et magnifiques. J'ai particulièrement aimé les pages avec les dessins en ombres chinoises. La bande dessiné est très documentée et le récit est raconté par le vaillant petit soldat de plomb.

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Fanny

 

05/04/2017

Tout plaquer et aller prendre un bain, Mathou

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Tout plaquer et aller prendre un bain est un condensé et une collection des petits bonheurs de la dessinatrice et auteure Mathou. Chaque page contient un dessin tout en couleurs qui représente un moment simple et précieux de sa vie mais aussi des nôtres. Le livre se divise en plusieurs parties : les petits moments de tous les jours, les petits moments de temps et en temps et les petits mots qui font du bien. 

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Mathou explique au début de ce livre qu'elle souhaite juste, modestement, nous rappeler ces bons moments pour que l'on puisse voir la vie en rose même lorsqu'elle ne l'est pas. Elle réussit sa mission : ce petit livre nous offre un joli moment de lecture tout en douceur. Il fait du bien à nos petits cœurs et nous donne le sourire.

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Les personnages sont trognons : leurs bouilles sont rondes et rosées, leurs sourires sont immenses et leurs cœurs gros comme ça. Leurs petits moments de bonheur, de gourmandise, de bêtise, de générosité sont aussi les nôtres. Notre vie n'est pas parfaite, nous ne serons jamais tout à fait celles que nous désirons être, nous ne serons jamais assez intelligentes, assez cultivées, assez belles et minces, mais ces petits instants de nos vies, qui nous laissent parfois indifférents les soirs de grandes fatigues, sont parfaits. Le principal dans nos vies est ici sous la forme d'un dessin coloré: un enfant que l'on aime, un amoureux attentionné, des amies qui nous font rire, une fleur qui sent bon, un livre qui nous ravit ... Ce livre nous donne envie d'arrêter de courir après la montre, d'être toujours plus exigeante envers nous et insatisfaite et nous pousse à profiter de notre petite vie, simple mais au combien belle. 

Lu dans le cadre de La BD fait son festival de Priceminister.

( Note de Tout plaquer pour aller prendre un bain : 16/20 et la fiche produit de ce livre sur Priceminister

Fanny

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02/04/2017

La revue d'Art Dada, Camille Claudel, Avril 2017

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A l'occasion de l'ouverture du musée Camille Claudel à  Nogent-sur-Seine, la revue Dada d'avril fait découvrir la grande sculptrice aux enfants et adolescents. Une dizaine de pages retracent le parcours artistique de Camille Claudel en lien avec sa vie privée en présentant les œuvres que le visiteur pourra découvrir à Nogent-sur-Seine.

J'ai beaucoup aimé la démarche pédagogique de la revue vis-à-vis de son jeune lecteur. Le magazine est exigeant avec ses lecteurs: il leur offre beaucoup de connaissances et les textes sont bien écrits mais ils ne sont pas complexifiés par du vocabulaire technique.  Le magazine créé des liens entre les œuvres de Camille Claudel et de ses maîtres Alfred Boucher et Auguste Robin et rend ces comparaisons bien plus évidentes en proposant les photographies côté à côté des deux sculptures comparées. Le jeune lecteur est toujours sollicité par des textes qui l'interpellent directement en utilisant des verbes à l'impératif pour l'inclure et lui donner l'impression de lire une leçon.

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Dada propose également deux ateliers "sculptures" pour donner libre cours à la créativité des lecteurs. On sent vraiment que le lecteur est au centre de la revue, qu'il est sa première préoccupation et cela est appréciable. La revue fait également un point sur l'actualité artistique en France en présentant les expositions en cours et en étudiant plus précisément l'oeuvre de l'une d'elle. Ce numéro explique plus particulièrement le tableau Christ et la femme adultère de Valentin de Boulogne.

Enfin, le magazine est beau esthétiquement. Il est assez documenté et exigeant pour plaire aussi aux adultes. J'aime Camille Claudel depuis quelques années et j'avais des connaissances sur son sujet mais j'ai tout de même appris des petites choses en lisant ce magazine. Cette revue d'art est donc une très belle découverte pour moi! 


Je remercie vivement Babelio et La Revue d'art Dada !

Fanny

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29/03/2017

La Cloche de détresse, Sylvia Plath et La vie à deux, Dorothy Parker

Mes deux dernières lectures furent de belles découvertes que j'ai voulu réunir dans ce billet. Il s'agit d'un roman et d'un recueil de nouvelles d'auteures américaines trop peu connues en France.


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La Cloche de détresse est un roman féministe et fortement autobiographique de Sylvia Plath. Esther Greenwood a été sélectionnée pour participer à la rédaction d'un magazine durant un été à New-York. La jeune fille découvre pour la première fois la vie New-Yorkaise et celle des cocktails et des mondanités. Pourtant tout cela passe à côté d'elle sans la frôler: elle est spectatrice de ces événements. Elle se sent loin de tout et tous et des pensées morbides l'envahissent petit à petit jusqu'à la plonger dans une véritable dépression.

Esther est une jeune américaine des années 50 enfermée sous une cloche de verre et elle voit le monde à travers ce verre déformant. Sylvia Plath livre des réflexions féministes très modernes et qui semblent si proches de celles qu'elle a eues: pourquoi choisir un destin alors qu'il faudra renoncer à tant d'autres possibilités d'avenir ? Comment avoir une vie de famille en ayant le temps et l'énergie d'écrire ? Comment se sentir libre alors que chaque rapport sexuel porte la menace d'un enfant dont on ne veut pas ? Comment vivre alors que chacun attend que vous meniez une vie qui ne correspond pas à vos attentes ?


J'ai été chamboulée par cette lecture: lire ce roman en ayant des connaissances sur la vie de Sylvia Plath et sur sa fin de tragique est bouleversant. Comment ne pas lire La Cloche de détresse comme une confession désespérée ou un long appel au secours ?

 Mon ressenti durant la lecture de La cloche de détresse m'a fait penser à celui de la découverte de Frankie Addams de Carson McCullers. Je me suis sentie proche d'Esther /Sylvia en ressentant un certain trouble et beaucoup d'empathie. Le roman n'est jamais mièvre et l'écriture de Sylvia Plath est très épurée et belle. 

 " Pour celui qui se trouve sous la cloche de verre, vide et figé comme un bébé mort, le monde lui-même n’était qu’un mauvais rêve. "

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La Vie à deux est un recueil de nouvelles de Dorothy Parker. L'auteur pique nos petits coeurs et détruit toute illusion possible sur l'amour, l'amitié, le bonheur ou encore la famille.

Dans certaines nouvelles, Dorothy Parker se moque cruellement de nos espoirs et de ceux du personnages. Elle piétine les idéaux pour nous ouvrir les yeux et dénoncer la société américaine de son époque qui n'a que peu de différences avec la nôtre. Chez Dorothy Parker, les couples sont incapables de communiquer et de se comprendre. Etre marié, c'est être éternellement seul tout en devant supporter la présence de cet étranger qui ne nous écoute pas et ne nous comprend pas. Les adultes se débarrassent de leurs parents devenus âgés et encombrants en attendant un héritage qui serait le bienvenu. Les amies n'en sont pas, les racistes sont submergés par leur bêtise : persuadés de ne pas être racistes, ils enchaînent les préjugés et les réflexions racistes. 

Heureusement, tout n'est pas ironique et désespéré chez Dorothy Parker, nous rencontrons aussi de beaux portraits de femmes. Je pense particulièrement à cette amoureuse abandonnée par son amant qui a l'impression de le voir dans la foule dès qu'elle sort de chez elle et qui souffre sincèrement ou encore à la grande blonde, blessée par les hommes et qui devient alcoolique pour tout oublier. L'histoire de Big Lannie est celle qui m'a le plus émue : cette travailleuse noire perd toute sa famille et doit élever et protéger son petit fils aveugle. 

Dorothy Paker est une conteuse pleine de talent qui touche nos points sensibles et nous bouscule. 

" Quand je pense à tous ces gens qui se marient et puis qui gâchent leur vie en se disputant pour des riens. Oh, je ne veux pour rien au monde ressembler à ces gens-là, chéri. On sera différents, nous deux, n'est-ce pas ?" 

 

Fanny

Ces deux livres font partie de deux petits challenges personnels lancés depuis le début de l'année :

PAL 12 classiques à lire en 2017 : Un barrage contre le Pacifique, La Fortune des RougonLe Maire de Casterbridge, Le Portrait de Dorian Gray, Adrienne Mesurat, Une Maison de poupée,  Le Tour du monde en 80 jours, Le Coeur est un chasseur solitaire, Une mort très douce ou Mémoires d'une jeune fille rangée, L'Amant de lady Chatterley, La Cloche de détresseLe Fantôme et Mrs Muir.

PAL Pérou/ New-York Carnet du Pérou: Sur la route de Cuzco , La tante Julia et le scribouillard,  La Cloche de détresse,  La trilogie New-Yorkaise, La vie à deux, L'enfer commence avec elle, Les New-Yorkaises, New-York. 

22/03/2017

PAL Pérou/ New-York

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Avant de visiter Lima et le Sud du Pérou et ensuite New-York en août, je voudrais commencer par voyager entre les pages de bons livres !

Après quelques recherches dans ma bibliothèque et sur internet, je me suis constituée une PAL de romans  et guides touristiques à lire avant ces deux périples. 

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Pour le Pérou : 

- Carnet du Pérou: Sur la route de Cuzco est un reportage graphique de Fabcaro.

La tante Julia et le scribouillard est un roman autobiographique du Prix Nobel péruvien Mario Vargas Llosa. Le roman alterne les thèmes à chaque chapitre : l'histoire amoureuse d'un adolescent et de sa tante et des anecdotes sur le Pérou. 

- Deux guides de voyage, l'un édité par Hachette et l'autre par Michelin. J'achète toujours les guides verts de Michelin habituellement mais pour l'occasion j'ai voulu essayer aussi une autre édition.

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Pour New-York : 

- La Cloche de détresse, un roman autobiographique devenu un classique féministe écrit par Sylvia Plath

- La trilogie New-Yorkaise du célèbre Paul Auster que je lirai pour la première fois

- La vie à deux, un recueil de nouvelles de Dorothy Parker dont j'ai découvert l'existence grâce aux romans policiers de J.J Murphy

- L'enfer commence avec elle, un roman de John O Hara que j'ai trouvé chez un bouquiniste sans en avoir jamais entendu parler. 

- Les New-Yorkaises, un roman d'Edith Wharton que je n'ai pas encore lu. 

- New-York, un livre de dessins et d'anecdotes sur la ville destiné aux enfants crée par Sasek

- Un guide vert édité par Michelin

 

Si vous avez des livres ou des endroits à me conseiller à New-York ou au Pérou, je vous écoute ! 

Fanny

 

13/02/2017

Les Milles veuves, Damien Murith

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 La masse critique de Babelio me permet de découvrir des maisons d'édition et des auteurs rares en librairie et que je n'aurais certainement jamais lus . Et quelle découverte cette fois-ci ! Les Milles veuves est mon premier coup de coeur de ce début d'année.

Je n'ai jamais rien lu qui ressemble aux Mille veuves de Damien Murith.

Ce court roman est une succession de poèmes en prose qui nous racontent la vie d'hommes et de femmes vivant dans un petit port. Chaque petit chapitre est le portrait d'un homme ou d'une femme ou le tableau d'un paysage maritime. Mis bout à bout, ils forment la fresque d'un village de bord de mer des siècles passés. Le quotidien de ce port est fait d'attentes pour les femmes et de départs renouvelés pour les hommes. Mathilde tremble ainsi chaque instant : de peur que Gilles ne revienne pas de son voyage en mer et de crainte qu'il reparte encore et toujours lorsqu'il est enfin revenu. La mer est l'héroïne du roman: la rumeur de ses vagues tumultueuses ou paisibles est un murmure qui parcourt toute l'oeuvre. Elle est au cœur du destin de tous les personnages : elle est le décor omniprésent et, telle une Parques, elle fait vivre ou mourir les hommes. Aux plaintes des épouses et à l'écho des vagues se mêle la voix d'une sorcière, rejetée par tous, qui maudit ces marins possédés par l'envie de voyager et ces femmes qui attendent patiemment et avec terreur leur retour.

Ce court roman est d'une puissance et d'une beauté extrêmes. Le lecteur est happé et envoûté par les voix fantasmagoriques de cette mer dangereuse, de cette sorcière, de ces hommes en mal d'aventures et de ces femmes inquiètes. L' écriture m'a fait penser à celle de Colette: elle est sensuelle et incantatoire. Elle se lit à voix haute pour profiter de chaque mot. Grâce à cette écriture sensuelle, Les Milles veuves sent les odeurs douces et amères de la mer, du sel et des algues, le bruit des pages qui se tournent et les allitérations et assonances du texte nous font entendre l'écho des vagues.

Poème en prose, conte de sorcière, chant de marins, tragédie bouleversante, Les Mille veuves est tout cela.

" Je suis la boiteuse, la tordue, la désarticulée.

Ils me disent : "Vilaine !", ils me disent "Sorcière !", et leurs yeux brillent rouges comme ceux des fous.

Qu'ils me pendent ! Qu'ils me brûlent ! Mes lèvres auront toujours assez de force pour cracher.

Mon corps est une ruine; les ronces le rongent. Comme des larmes, elles pénètrent ma chair, lacèrent peau, muscles, tendons, enserrent mes os qui se fendent, qui éclatent comme la roche quand le gel étrangle, et dans mes veines vibre un sang barbelé, il cherche le coeur, le trouve, le met en pièce, la douleur m'assiège, elle brûle, elle écrase, elle arrache, elle crucifie, ma bouche aux sourires morts s'ouvre, crie : "Vos âmes sont des taudis, je vous hais ! je vous maudis ! et avec mes ongles, je gratterai la terre pour y creuser vos tombes !". "

Merci à Babelio et aux éditions L'Âge d'homme.

Fanny

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