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04/09/2017

Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre

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Je ne comprends pas pourquoi j'ai attendu tant d'années pour lire Au revoir là-haut.... Je me suis empressée de le sortir de ma PAL en découvrant la bande annonce de l'adaptation cinématographique d'Albert Dupontel prévue pour fin octobre. 

Prix Goncourt 2013, ce roman de Pierre Lemaitre est un énorme coup de coeur. Il raconte la vie de trois hommes d'un même régiment à la fin de la première guerre mondiale. Début novembre 1918, Edouard et Albert savent que la guerre se termine même si les offensives se poursuivent. Henri, gradé du régiment et ancien aristocrate déchu, espère que cette fin de guerre lui apportera les lauriers dont sa famille a tant besoin. Il est prêt à forcer la chance pour tirer profit de cette guerre. Un an plus tard, Henri, devenu héros de guerre, brille en société alors qu'Albert et Edouard, gueules cassées rejetées par leur pays, vivent misérablement. Ils imaginent alors une arnaque d'envergure nationale. 


J'ai tout adoré dans ce roman qui me laisse très admirative: les personnages sont complexes, terriblement humains et passionnants. Mention spéciale pour Henri D'Aulnay-Pradelle que j'ai tant aimé détester! L'intrigue est surprenante, très romanesque et le lecteur a terriblement envie de poursuivre sa lecture. Pierre Lemaitre montre également toutes les ambiguïtés de la société française : elle glorifie ses morts et abandonne les survivants que l'on regarde d'un oeil méfiant. Comme si tous les héros étaient morts et qu'il ne restait que les peureux. L écriture de Pierre Lemaitre, cynique et pleine de vie, est magnifique. 
Un incroyable roman du début à la fin. 


Je vous laisse avec les premières lignes du roman: " Ceux qui pensaient que cette guerre finirait bientôt étaient tous morts depuis longtemps. De la guerre justement. Aussi, en octobre, Albert reçut il avec pas mal de scepticisme les rumeurs annonçant un armistice. Il ne leur prêta pas plus de crédit qu'à la propagande du début qui soutenait, par exemple, que les balles boches étaient tellement molles qu'elles s'écrasaient comme des poires blettes sur les uniformes, faisant hurler de rire les régiments français. En quatre ans, Albert en avait vu un paquet, des types morts de rire en recevant une balle allemande. "

Fanny

Lu dans le cadre du Challenge Première guerre mondiale organisé par Claire.

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29/06/2017

Le brouillard tombe sur Deptford, Ann Granger

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J'avais été très déçue par Le témoignage du pendu, le cinquième volume des aventures de Lizzie et Ben Ross mais je n'avais pas envie pour autant d'arrêter définitivement la lecture de cette série. En commençant Le brouillard tombe sur Deptford j'espérais vraiment retrouver la qualité des quatre premiers romans. Mes retrouvailles avec les héros ne furent pas complètement réussies. 

Mrs Clifford est retrouvée la nuit dans une ruelle de Deptford, quartier malfamé de Londres. La présence du cadavre de cette femme bien vêtue et respectable dans le quartier trouble les policiers. Dépassés par les nombreuses affaires de Deptford, les inspecteurs du secteur demandent à Scotland Yard de les aider. Benjamin Ross débute son enquête et découvre que le dernier homme à avoir vu cette femme vivante n'est autre qu'un membre de la famille de Lizzie par alliance. Edgar Wellings est un joueur fauché qui avait une bonne raison de vouloir faire taire Mrs Clifford. Alors que Ben aura à coeur de résoudre cette énigme, Lizzie essaiera d'étouffer le scandale et de protéger sa famille.

Cette dernière enquête du couple présente une intrigue moins prenante que celles des premiers volumes. Je l'ai trouvée un peu lente, comme celle du Témoignage du pendu. Un membre de la famille de Lizzie, une jeune femme qui lui demande souvent son soutien, est assez agaçante. Mais Ann Granger installe très bien le cadre de l'histoire et décrit la misère de nombreux Londoniens du XIXe siècle. Pour la première fois de la série, Ann Granger nous donne à voir la grande pauvreté et le lecteur s'interroge vraiment sur les problèmes sociétaux de cette époque.

Lu dans le cadre de la lecture commune sur Ann Granger dans le mois anglais de Lou et Cryssilda.

Fanny

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21/06/2017

La Séance, John Harwood

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J'ai découvert ce titre grâce à Victoria du blog Mango and Salt. On ne peut le trouver qu'en grand format ou en poche d'occasion.

Le roman débute à la la fin du XIX e siècle par le récit de Constance Langton. Cette jeune fille est confrontée au décès d'Alma, sa petite soeur, et à la dépression de sa mère. Pour lui redonner courage, elle l'amène dans des sociétés spiritualistes afin de convoquer la présence d'Alma. Débute alors pour Constance un premier contact avec l'étrange et le surnaturel qui se développera au cours du roman. Après le décès d'un parent éloigné, Constance hérite de Wraxford Hall, un manoir maudit dans le Suffolk. John Montague, un avocat, la contacte pour cet héritage inattendu et la met en garde: si elle veut rester en vie, elle ne doit jamais habiter dans ce manoir.

John Montague est le premier à remonter le temps pour raconter à Constance et aux lecteurs le passé inquiétant de ce manoir et de ses habitants. Son récit sera complété par celui d'Eleanor Unwin, disparue après une nuit d'orage dans ce manoir. De nombreux événements marquants se sont déroulés dans ce manoir au fil des générations: morts violentes, disparitions mystérieuses, fantômes rôdant dans les bois alentours... Constance prendra alors des risques pour percer les mystères de ce manoir et connaître la vérité sur ses ancêtres.


Les 150 premières pages ont été difficiles à lire, je n'accrochais pas vraiment et j'avais l'impression de survoler les événements avec ces nombreux personnages sans me plonger complètement dans l'histoire. Mais ensuite je n'ai plus lâché ce roman. John Harwood force son lecteur à être actif pendant sa lecture : les événements sont énigmatiques mais les personnages aussi, on doute de la véracité de leur témoignage et on reste attentif à chaque détail. On est happé par l'intrigue et l'ambiance gothique, on frissonne à certains moments avec les personnages et on reconstitue cet immense puzzle avec plaisir. Ce roman est parfait pour la période d'Halloween pour son ambiance gothique ou simplement si on veut passer un bon moment de lecture.

Lu dans le cadre du mois anglais chez Cryssilda et Lou

Fanny

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29/03/2017

La Cloche de détresse, Sylvia Plath et La vie à deux, Dorothy Parker

Mes deux dernières lectures furent de belles découvertes que j'ai voulu réunir dans ce billet. Il s'agit d'un roman et d'un recueil de nouvelles d'auteures américaines trop peu connues en France.


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La Cloche de détresse est un roman féministe et fortement autobiographique de Sylvia Plath. Esther Greenwood a été sélectionnée pour participer à la rédaction d'un magazine durant un été à New-York. La jeune fille découvre pour la première fois la vie New-Yorkaise et celle des cocktails et des mondanités. Pourtant tout cela passe à côté d'elle sans la frôler: elle est spectatrice de ces événements. Elle se sent loin de tout et tous et des pensées morbides l'envahissent petit à petit jusqu'à la plonger dans une véritable dépression.

Esther est une jeune américaine des années 50 enfermée sous une cloche de verre et elle voit le monde à travers ce verre déformant. Sylvia Plath livre des réflexions féministes très modernes et qui semblent si proches de celles qu'elle a eues: pourquoi choisir un destin alors qu'il faudra renoncer à tant d'autres possibilités d'avenir ? Comment avoir une vie de famille en ayant le temps et l'énergie d'écrire ? Comment se sentir libre alors que chaque rapport sexuel porte la menace d'un enfant dont on ne veut pas ? Comment vivre alors que chacun attend que vous meniez une vie qui ne correspond pas à vos attentes ?


J'ai été chamboulée par cette lecture: lire ce roman en ayant des connaissances sur la vie de Sylvia Plath et sur sa fin de tragique est bouleversant. Comment ne pas lire La Cloche de détresse comme une confession désespérée ou un long appel au secours ?

 Mon ressenti durant la lecture de La cloche de détresse m'a fait penser à celui de la découverte de Frankie Addams de Carson McCullers. Je me suis sentie proche d'Esther /Sylvia en ressentant un certain trouble et beaucoup d'empathie. Le roman n'est jamais mièvre et l'écriture de Sylvia Plath est très épurée et belle. 

 " Pour celui qui se trouve sous la cloche de verre, vide et figé comme un bébé mort, le monde lui-même n’était qu’un mauvais rêve. "

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La Vie à deux est un recueil de nouvelles de Dorothy Parker. L'auteur pique nos petits coeurs et détruit toute illusion possible sur l'amour, l'amitié, le bonheur ou encore la famille.

Dans certaines nouvelles, Dorothy Parker se moque cruellement de nos espoirs et de ceux du personnages. Elle piétine les idéaux pour nous ouvrir les yeux et dénoncer la société américaine de son époque qui n'a que peu de différences avec la nôtre. Chez Dorothy Parker, les couples sont incapables de communiquer et de se comprendre. Etre marié, c'est être éternellement seul tout en devant supporter la présence de cet étranger qui ne nous écoute pas et ne nous comprend pas. Les adultes se débarrassent de leurs parents devenus âgés et encombrants en attendant un héritage qui serait le bienvenu. Les amies n'en sont pas, les racistes sont submergés par leur bêtise : persuadés de ne pas être racistes, ils enchaînent les préjugés et les réflexions racistes. 

Heureusement, tout n'est pas ironique et désespéré chez Dorothy Parker, nous rencontrons aussi de beaux portraits de femmes. Je pense particulièrement à cette amoureuse abandonnée par son amant qui a l'impression de le voir dans la foule dès qu'elle sort de chez elle et qui souffre sincèrement ou encore à la grande blonde, blessée par les hommes et qui devient alcoolique pour tout oublier. L'histoire de Big Lannie est celle qui m'a le plus émue : cette travailleuse noire perd toute sa famille et doit élever et protéger son petit fils aveugle. 

Dorothy Paker est une conteuse pleine de talent qui touche nos points sensibles et nous bouscule. 

" Quand je pense à tous ces gens qui se marient et puis qui gâchent leur vie en se disputant pour des riens. Oh, je ne veux pour rien au monde ressembler à ces gens-là, chéri. On sera différents, nous deux, n'est-ce pas ?" 

 

Fanny

Ces deux livres font partie de deux petits challenges personnels lancés depuis le début de l'année :

PAL 12 classiques à lire en 2017 : Un barrage contre le Pacifique, La Fortune des RougonLe Maire de Casterbridge, Le Portrait de Dorian Gray, Adrienne Mesurat, Une Maison de poupée,  Le Tour du monde en 80 jours, Le Coeur est un chasseur solitaire, Une mort très douce ou Mémoires d'une jeune fille rangée, L'Amant de lady Chatterley, La Cloche de détresseLe Fantôme et Mrs Muir.

PAL Pérou/ New-York Carnet du Pérou: Sur la route de Cuzco , La tante Julia et le scribouillard,  La Cloche de détresse,  La trilogie New-Yorkaise, La vie à deux, L'enfer commence avec elle, Les New-Yorkaises, New-York. 

22/03/2017

PAL Pérou/ New-York

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Avant de visiter Lima et le Sud du Pérou et ensuite New-York en août, je voudrais commencer par voyager entre les pages de bons livres !

Après quelques recherches dans ma bibliothèque et sur internet, je me suis constituée une PAL de romans  et guides touristiques à lire avant ces deux périples. 

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Pour le Pérou : 

- Carnet du Pérou: Sur la route de Cuzco est un reportage graphique de Fabcaro.

La tante Julia et le scribouillard est un roman autobiographique du Prix Nobel péruvien Mario Vargas Llosa. Le roman alterne les thèmes à chaque chapitre : l'histoire amoureuse d'un adolescent et de sa tante et des anecdotes sur le Pérou. 

- Deux guides de voyage, l'un édité par Hachette et l'autre par Michelin. J'achète toujours les guides verts de Michelin habituellement mais pour l'occasion j'ai voulu essayer aussi une autre édition.

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Pour New-York : 

- La Cloche de détresse, un roman autobiographique devenu un classique féministe écrit par Sylvia Plath

- La trilogie New-Yorkaise du célèbre Paul Auster que je lirai pour la première fois

- La vie à deux, un recueil de nouvelles de Dorothy Parker dont j'ai découvert l'existence grâce aux romans policiers de J.J Murphy

- L'enfer commence avec elle, un roman de John O Hara que j'ai trouvé chez un bouquiniste sans en avoir jamais entendu parler. 

- Les New-Yorkaises, un roman d'Edith Wharton que je n'ai pas encore lu. 

- New-York, un livre de dessins et d'anecdotes sur la ville destiné aux enfants crée par Sasek

- Un guide vert édité par Michelin

 

Si vous avez des livres ou des endroits à me conseiller à New-York ou au Pérou, je vous écoute ! 

Fanny

 

01/02/2017

Le détective détraqué ou les mésaventures de Sherlock Holmes

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Afin d'être sensible aux parodies contenues dans Le détective détraqué ou les mésaventures de Sherlock Holmes j'ai voulu me replonger dans une aventure inventée par Conan Doyle. Je n'en avais plus lue depuis mon adolescence et c'est avec beaucoup de bonheur que j'ai lu Une étude en rouge. Si vous aimez le plus célèbre des détectives, ce recueil de nouvelles est une petite pépite faite pour vous !

Le détective détraqué ou les mésaventures de Sherlock Holmes rassemble des dessins en noir et blanc de trois illustrateurs différents qui parcourent l'ensemble du livre et rendent l'objet très beau.

Ce recueil contient aussi des parodies des aventures du célèbre détective et de son acolyte. Ces réécritures sont autant d'hommages rendus à Sherlock Holmes par des admirateurs de Conan Doyle. Ces courts textes peuvent être tendres, cocasses ou encore satiriques et datent des XIXe, XXe et XXIe siècle. Ils ont été écrits par de grandes plumes comme James Matthew Barrie, Maurice Leblanc, Jean Giraudoux, Jack London ou Conan Doyle lui-même mais aussi par des admirateurs de Sherlock Holmes moins connus.

Tous ces textes apportent quelque chose de différent à l'image du mythe anglais et nous permettent de découvrir les mille et un visages de Sherlock Holmes et Watson.

Ainsi, les deux amis résolvent des énigmes totalement farfelues ou très compliquées à Londres, à New York ou encore à Prague ! Le détective et le docteur sont partout et leurs enquêtes transcendent toutes les époques : Sherlock Holmes est appelé à la rescousse par un homme suspecté d'avoir tué sa maîtresse prêt à le quitter, il aide son frère à tirer au clair un scandale qui n'est pas sans rappeler celui de Dominique Strauss-Kahn et il tente de prouver l'inefficacité de Scotland Yard.

Ces enquêtes ne sont pas les seules aventures du détective : il simule sa mort pour se débarrasser de son acolyte encombrant, il est remplacé par sa fille, ridiculisé par Arsène Lupin mais il aussi est sommé de quitter sa résidence de Baker Street par sa propriétaire agacée par les dégâts engendrés par ses enquêtes.

Parmi tous ces textes, j'ai eu trois coups de coeur. J'ai particulièrement aimé la parodie de James Matthew Barrie dans laquelle l'auteur écossais se représente aux côtés de son ami Arthur Conan Doyle afin d'interroger le détective pour comprendre les raisons de l'échec de la pièce de théâtre qu'ils ont écrite ensemble. J'ai été très touchée par l'hommage de Jack London, rêvant toute sa vie de rencontrer son idole, Conan Doyle, qui l'a amené à la lecture et à l'écriture. Enfin, j'ai été séduite par l'aventure qui oppose le détective anglais à Arsène Lupin.

Pour conclure, toutes ces parodies se dégustent comme des bonbons et font le bonheur des amoureux de Sherlock Holmes et du docteur Watson.

Je remercie Madame Liebow et les éditions Baker Street.

Lu dans le cadre de A year in England chez Martine.

Fanny

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26/12/2016

Les douze indices de Noël et autres récits, P.D James

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J'ai lu il y a quelques années La Mort s'invite à Pemberley , j'étais curieuse de lire un nouveau roman de P.D James. J'étais ravie de me plonger dans des nouvelles policières.

Le recueil Les douze indices de Noël regroupe quatre nouvelles qui se déroulent toutes en Angleterre pendant la période de Noël.

Ces nouvelles mettent en scène l'inspecteur Adam Dalgliesh qui enquête sur la mort d'un vieil homme. Il se serait suicidé, comme son père avant lui : ses descendants en sont persuadés mais l'inspecteur trouve que les circonstances sont suspectes. Dans une autre nouvelle, il enquête pour un homme qui voudrait savoir si l'argent dont il va hériter a été acquis grâce à un meurtre. Sa tante, des années auparavant, a été suspectée d'avoir tué son mari. Le lecteur rencontre également un auteur de romans policiers qui évoque un crime dont elle a été témoin. Sa grand-mère l'avait invitée à passer les fêtes de Noël dans son manoir avec deux cousins qu'elle ne connaissait pas. L'un des deux fut tué et ce meurtre a influencé sa vie et sa carrière. Enfin, un employé de bureau, qui s'introduit tous les vendredis soirs de manière illégale dans un appartement, observe un couple adultère qui se retrouve dans l'immeuble d'en face et assiste à un meurtre.

Toutes les nouvelles sont très plaisantes à lire et m'ont parfois fait penser aux romans d'Agatha Christie. J'ai aimé me plonger dans cette ambiance cocooning de Noël et de l'Angleterre. P.D James parvient à construire des intrigues intelligentes et prenantes en quelques pages. Les chutes sont réussies, particulièrement la dernière qui est sordide et qui surprend le lecteur.

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Ce recueil de nouvelles policières est idéal pour passer un bon moment en attendant Noël ou pour rester dans cette ambiance une fois les fêtes passées.

Lu dans le cadre du Challenge A Year in England chez Martine.

Fanny

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