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09/06/2017

Le Château de Cassandra, Dodie Smith

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Pour la lecture commune consacrée à un roman de jeunesse ou un album j'ai choisi Le château de Cassandra de Dodie Smith. Ce roman jeunesse est devenu un classique de la littérature.

L'héroïne et narratrice, Cassandra, mène une existence farfelue dans laquelle sa famille pauvre vit dans un château, sa belle-mère Topaz accumule les excentricités comme faire des ballades nue pour communier avec la nature ou encore son père, écrivain à succès, refuse d'écrire de nouveau.

Les vies de Cassandra et de sa grande soeur Rose sont chamboulées par l'arrivée de deux voisins américains propriétaires du château dans lequel elles vivent. Simon et Neil intriguent les jeunes filles et les jeunes gens sympathisent. Ce début n'est pas sans nous rappeler celui d'Orgueil et Préjugés. Avant l'arrivée des deux jeunes hommes, les deux sueurs vivaient dans une innocence presque enfantine protégée par ce château hors du temps. Sous la forme d'un journal intime, Cassandra racontera au lecteur les aventures amoureuses et les amitiés qui la transformeront en jeune adulte.

Dodie Smith a crée une intrigue agréable et mignonne à découvrir mais cette lecture ne fut pas le coup de cœur tant attendu. J'avais entendu tant de bien de ce roman que j'en attendais certainement trop. Le roman compte quelques longueurs selon moi. Cependant, j'ai beaucoup aimé toutes les références littéraires évoquées par Cassandra comme Jane Austen et les sœurs Brontë. La tonalité empreinte de nostalgie m'a énormément plu dans ce roman initiatique. Cassandra jette parfois des regards tendres et sensibles vers le passé qui nous rappellent forcément nos sentiments à l'adolescence que l'on aurait presque oubliés avec le temps. Ces réflexions douces amères qui nous replongent dans nos propres souvenirs constituaient selon moi les meilleures pages du roman.

Je sais bien que si j'avais lu ce roman enfant je l'aurais certainement adoré mais je serai passée à côté de ce regard rétrospectif vers mon adolescence. 

Fanny

 

Lu dans le cadre de la lecture commune sur un roman jeunesse du mois anglais organisé par Cryssilda et Lou.

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05/06/2017

L'amant de Lady Chatterley, D.H Lawrence

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Je commence le mois anglais avec la lecture commune consacrée à la campagne anglaise. Le choix de L'amant de Lady Chatterley pour ce rendez-vous peut paraître surprenant mais la campagne a un rôle important dans ce roman.

Je voulais lire depuis longtemps ce roman devenu un classique mais qui fit scandale pendant de longues années. Lawrence a été l'un des premiers à évoquer librement le désir féminin dans un de ses romans.

De nombreux lecteurs connaissent la trame de L'amant de Lady Chatterley : à la fin de la première guerre mondiale, Constance retrouve un époux paralysé, impuissant et obsédé par une potentielle carrière littéraire. Elle calque alors son existence sur celle de son mari : enfermée dans leur grande et belle demeure, sa vie est uniquement intellectuelle : elle fait la lecture à son mari, le conseille pour ses écrits et écoute patiemment les amis intellectuels qui viennent rendre visite à son mari. Elle est seule le plus souvent et mène une vie monotone où les apparences sont reines. Elle trouve un petit peu de réconfort en se promenant dans les bois du domaine. Dans cette campagne anglaise des Midlands, Constance s'ennuie et a l'impression de mourir à petit feu. Effrayé par l'avenir du domaine, Clifford, son époux, lui demande alors de choisir un amant pour lui donner un héritier. Par ennui et par lassitude tout d'abord elle va débuter une relation adultère avec le garde- chasse de son mari. Olivier Mellors va redonner vie à son corps mais lui apprendre aussi à regarder le monde avec un autre regard. Avec beaucoup de lucidité, il lui montre que leur campagne anglaise contaminée par la naissance de l'industrialisation étouffe et finira par disparaître.

L'aspect érotique fit scandale: le roman est bien entendu un roman initiatique. La relation de Constance et de Mellors est une éducation sentimentale et sensuelle pour l'héroïne mais finalement ce roman est beaucoup plus riche que cela. Lawrence décrit la montée des désirs chez Constance mais il dresse également le portrait d'une nouvelle Angleterre "faible" et industrielle qui dévore l'ancienne Angleterre rurale et ''virile''. Il montre les dangers de l'industrialisation et du capitalisme sur l'humanité.

J'ai apprécié cette lecture malgré quelques longueurs et quelques passages maladroits, peut-être à cause de la traduction. J'ai eu l'impression que l'écriture de certains extraits avaient été beaucoup plus travaillés que d'autres mais peut-être que cette irrégularité de style est due à la traduction.

Bon mois anglais à vous !

Fanny

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Lu dans le cadre de la lecture commune sur la Campagne Anglaise du mois anglais chez Lou et Cryssilda.

 

19/05/2017

Le mois anglais est de retour !

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C'est avec grande joie que je participe de nouveau au mois anglais organisé par Lou et Cryssilda ! Merci, merci pour l'organisation de ce mois rempli de découvertes et de partages ! 

Ma Pile à Lire est déjà prête et j'espère réussir à participer à ces lectures communes : 

- 5 juin : Campagne anglaise avec L'Amant de Lady Chaterley de D.H Lawrence ( ma lecture du moment)

- 9 juin : Album jeunesse ou littérature jeunesse avec Le Château de Cassandra de Dodie Smith

- 13 juin : M.C. Beaton et sa série Agatha Raisin, le quatrième tome : Randonnée mortelle 

- 14 juin: Les Victoriens avec Les lettres choisies de la famille Brontë (que j'ai lues en mai, je triche un peu... )

- 24 juin : Un polar au choix avec Meurtre en Mésopotamie d'Agatha Chrisite (même si ce n'est pas à proprement parlé un polar... ) 

Je voudrais également lire La Séance de John Harwood et L'aventure du ruban moucheté d'Arthur Conan Doyle et illustré par Christel Espié. 

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Bon mois anglais à tous !

Fanny

29/03/2017

La Cloche de détresse, Sylvia Plath et La vie à deux, Dorothy Parker

Mes deux dernières lectures furent de belles découvertes que j'ai voulu réunir dans ce billet. Il s'agit d'un roman et d'un recueil de nouvelles d'auteures américaines trop peu connues en France.


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La Cloche de détresse est un roman féministe et fortement autobiographique de Sylvia Plath. Esther Greenwood a été sélectionnée pour participer à la rédaction d'un magazine durant un été à New-York. La jeune fille découvre pour la première fois la vie New-Yorkaise et celle des cocktails et des mondanités. Pourtant tout cela passe à côté d'elle sans la frôler: elle est spectatrice de ces événements. Elle se sent loin de tout et tous et des pensées morbides l'envahissent petit à petit jusqu'à la plonger dans une véritable dépression.

Esther est une jeune américaine des années 50 enfermée sous une cloche de verre et elle voit le monde à travers ce verre déformant. Sylvia Plath livre des réflexions féministes très modernes et qui semblent si proches de celles qu'elle a eues: pourquoi choisir un destin alors qu'il faudra renoncer à tant d'autres possibilités d'avenir ? Comment avoir une vie de famille en ayant le temps et l'énergie d'écrire ? Comment se sentir libre alors que chaque rapport sexuel porte la menace d'un enfant dont on ne veut pas ? Comment vivre alors que chacun attend que vous meniez une vie qui ne correspond pas à vos attentes ?


J'ai été chamboulée par cette lecture: lire ce roman en ayant des connaissances sur la vie de Sylvia Plath et sur sa fin de tragique est bouleversant. Comment ne pas lire La Cloche de détresse comme une confession désespérée ou un long appel au secours ?

 Mon ressenti durant la lecture de La cloche de détresse m'a fait penser à celui de la découverte de Frankie Addams de Carson McCullers. Je me suis sentie proche d'Esther /Sylvia en ressentant un certain trouble et beaucoup d'empathie. Le roman n'est jamais mièvre et l'écriture de Sylvia Plath est très épurée et belle. 

 " Pour celui qui se trouve sous la cloche de verre, vide et figé comme un bébé mort, le monde lui-même n’était qu’un mauvais rêve. "

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La Vie à deux est un recueil de nouvelles de Dorothy Parker. L'auteur pique nos petits coeurs et détruit toute illusion possible sur l'amour, l'amitié, le bonheur ou encore la famille.

Dans certaines nouvelles, Dorothy Parker se moque cruellement de nos espoirs et de ceux du personnages. Elle piétine les idéaux pour nous ouvrir les yeux et dénoncer la société américaine de son époque qui n'a que peu de différences avec la nôtre. Chez Dorothy Parker, les couples sont incapables de communiquer et de se comprendre. Etre marié, c'est être éternellement seul tout en devant supporter la présence de cet étranger qui ne nous écoute pas et ne nous comprend pas. Les adultes se débarrassent de leurs parents devenus âgés et encombrants en attendant un héritage qui serait le bienvenu. Les amies n'en sont pas, les racistes sont submergés par leur bêtise : persuadés de ne pas être racistes, ils enchaînent les préjugés et les réflexions racistes. 

Heureusement, tout n'est pas ironique et désespéré chez Dorothy Parker, nous rencontrons aussi de beaux portraits de femmes. Je pense particulièrement à cette amoureuse abandonnée par son amant qui a l'impression de le voir dans la foule dès qu'elle sort de chez elle et qui souffre sincèrement ou encore à la grande blonde, blessée par les hommes et qui devient alcoolique pour tout oublier. L'histoire de Big Lannie est celle qui m'a le plus émue : cette travailleuse noire perd toute sa famille et doit élever et protéger son petit fils aveugle. 

Dorothy Paker est une conteuse pleine de talent qui touche nos points sensibles et nous bouscule. 

" Quand je pense à tous ces gens qui se marient et puis qui gâchent leur vie en se disputant pour des riens. Oh, je ne veux pour rien au monde ressembler à ces gens-là, chéri. On sera différents, nous deux, n'est-ce pas ?" 

 

Fanny

Ces deux livres font partie de deux petits challenges personnels lancés depuis le début de l'année :

PAL 12 classiques à lire en 2017 : Un barrage contre le Pacifique, La Fortune des RougonLe Maire de Casterbridge, Le Portrait de Dorian Gray, Adrienne Mesurat, Une Maison de poupée,  Le Tour du monde en 80 jours, Le Coeur est un chasseur solitaire, Une mort très douce ou Mémoires d'une jeune fille rangée, L'Amant de lady Chatterley, La Cloche de détresseLe Fantôme et Mrs Muir.

PAL Pérou/ New-York Carnet du Pérou: Sur la route de Cuzco , La tante Julia et le scribouillard,  La Cloche de détresse,  La trilogie New-Yorkaise, La vie à deux, L'enfer commence avec elle, Les New-Yorkaises, New-York. 

22/03/2017

PAL Pérou/ New-York

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Avant de visiter Lima et le Sud du Pérou et ensuite New-York en août, je voudrais commencer par voyager entre les pages de bons livres !

Après quelques recherches dans ma bibliothèque et sur internet, je me suis constituée une PAL de romans  et guides touristiques à lire avant ces deux périples. 

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Pour le Pérou : 

- Carnet du Pérou: Sur la route de Cuzco est un reportage graphique de Fabcaro.

La tante Julia et le scribouillard est un roman autobiographique du Prix Nobel péruvien Mario Vargas Llosa. Le roman alterne les thèmes à chaque chapitre : l'histoire amoureuse d'un adolescent et de sa tante et des anecdotes sur le Pérou. 

- Deux guides de voyage, l'un édité par Hachette et l'autre par Michelin. J'achète toujours les guides verts de Michelin habituellement mais pour l'occasion j'ai voulu essayer aussi une autre édition.

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Pour New-York : 

- La Cloche de détresse, un roman autobiographique devenu un classique féministe écrit par Sylvia Plath

- La trilogie New-Yorkaise du célèbre Paul Auster que je lirai pour la première fois

- La vie à deux, un recueil de nouvelles de Dorothy Parker dont j'ai découvert l'existence grâce aux romans policiers de J.J Murphy

- L'enfer commence avec elle, un roman de John O Hara que j'ai trouvé chez un bouquiniste sans en avoir jamais entendu parler. 

- Les New-Yorkaises, un roman d'Edith Wharton que je n'ai pas encore lu. 

- New-York, un livre de dessins et d'anecdotes sur la ville destiné aux enfants crée par Sasek

- Un guide vert édité par Michelin

 

Si vous avez des livres ou des endroits à me conseiller à New-York ou au Pérou, je vous écoute ! 

Fanny

 

01/02/2017

Le détective détraqué ou les mésaventures de Sherlock Holmes

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Afin d'être sensible aux parodies contenues dans Le détective détraqué ou les mésaventures de Sherlock Holmes j'ai voulu me replonger dans une aventure inventée par Conan Doyle. Je n'en avais plus lue depuis mon adolescence et c'est avec beaucoup de bonheur que j'ai lu Une étude en rouge. Si vous aimez le plus célèbre des détectives, ce recueil de nouvelles est une petite pépite faite pour vous !

Le détective détraqué ou les mésaventures de Sherlock Holmes rassemble des dessins en noir et blanc de trois illustrateurs différents qui parcourent l'ensemble du livre et rendent l'objet très beau.

Ce recueil contient aussi des parodies des aventures du célèbre détective et de son acolyte. Ces réécritures sont autant d'hommages rendus à Sherlock Holmes par des admirateurs de Conan Doyle. Ces courts textes peuvent être tendres, cocasses ou encore satiriques et datent des XIXe, XXe et XXIe siècle. Ils ont été écrits par de grandes plumes comme James Matthew Barrie, Maurice Leblanc, Jean Giraudoux, Jack London ou Conan Doyle lui-même mais aussi par des admirateurs de Sherlock Holmes moins connus.

Tous ces textes apportent quelque chose de différent à l'image du mythe anglais et nous permettent de découvrir les mille et un visages de Sherlock Holmes et Watson.

Ainsi, les deux amis résolvent des énigmes totalement farfelues ou très compliquées à Londres, à New York ou encore à Prague ! Le détective et le docteur sont partout et leurs enquêtes transcendent toutes les époques : Sherlock Holmes est appelé à la rescousse par un homme suspecté d'avoir tué sa maîtresse prêt à le quitter, il aide son frère à tirer au clair un scandale qui n'est pas sans rappeler celui de Dominique Strauss-Kahn et il tente de prouver l'inefficacité de Scotland Yard.

Ces enquêtes ne sont pas les seules aventures du détective : il simule sa mort pour se débarrasser de son acolyte encombrant, il est remplacé par sa fille, ridiculisé par Arsène Lupin mais il aussi est sommé de quitter sa résidence de Baker Street par sa propriétaire agacée par les dégâts engendrés par ses enquêtes.

Parmi tous ces textes, j'ai eu trois coups de coeur. J'ai particulièrement aimé la parodie de James Matthew Barrie dans laquelle l'auteur écossais se représente aux côtés de son ami Arthur Conan Doyle afin d'interroger le détective pour comprendre les raisons de l'échec de la pièce de théâtre qu'ils ont écrite ensemble. J'ai été très touchée par l'hommage de Jack London, rêvant toute sa vie de rencontrer son idole, Conan Doyle, qui l'a amené à la lecture et à l'écriture. Enfin, j'ai été séduite par l'aventure qui oppose le détective anglais à Arsène Lupin.

Pour conclure, toutes ces parodies se dégustent comme des bonbons et font le bonheur des amoureux de Sherlock Holmes et du docteur Watson.

Je remercie Madame Liebow et les éditions Baker Street.

Lu dans le cadre de A year in England chez Martine.

Fanny

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19/01/2017

Un livre, un film : Ma cousine Rachel, Daphné du Maurier et l'adaptation de Henry Koster

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Après avoir lu la biographie de Tatiana de Rosnay en juin dernier, j'avais très envie de poursuivre ma lecture de Daphné du Maurier avec ce roman qui est souvent comparé à Rebecca pour son atmosphère mystérieuse et son intrigue pleine de secrets.

Ambroise considère son cousin Philip, orphelin, comme son fils : il l'élève, le protège et vit reclus, loin de toute compagnie féminine, avec l'enfant qui devient peu à peu un jeune homme. Alors qu'il rencontre des soucis de santé, Ambroise part vivre quelques temps à Florence où il rencontre Rachel. Il est envoûté par cette femme et l'épouse. Jaloux et se sentant délaissé, Philip rumine en Angleterre lorsqu'il reçoit une lettre inquiétante de son cousin : Ambroise se sent en danger et pense que son épouse lui veut du mal. Il décide alors de se rendre à Florence pour retrouver son cousin. Lorsqu'il arrive enfin en Italie, Ambroise est mort et Rachel a disparu. Philip jurera alors de se venger et d'éclaircir les circonstances de la mort d'Ambroise. Revenu en Angleterre, alors qu'il est rongé par le chagrin, Philip apprend que l'épouse de son cousin désire le rencontrer. Rachel arrive en Angleterre et elle est accueillie par Philip, tourmenté par la mort d'Ambroise et peu coutumier de toute compagnie féminine. Ses sentiments et son opinion de Rachel deviennent confus. Il s'interroge sur les réelles motivations de la jeune femme et cherche à connaître la mystérieuse épouse de son cousin.

Daphné du Maurier créé une intrigue très prenante et pleine de secrets qui n'est pas sans nous rappeler celle de Rebecca. Accompagnant Philip dans sa quête de vérité, le lecteur glane des indices pour essayer de savoir qui est véritablement Rachel. Daphné du Maurier excelle dans la création de la personnalité inquiétante et trouble de certains de ses personnages et dans l'installation de l'atmosphère mystérieuse des manoirs anglais.

 

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Après avoir lu le roman, j'ai voulu voir l'adaptation de Henry Koster sorti 1952 avec Olivia de Havilland et Richard Burton. J'aime beaucoup Olivia de Havilland et j'étais curieuse de la voir dans le rôle de Rachel pour lequel elle a été nommée au Golden Globes de la meilleure actrice dans un drame. Le film dans l'ensemble m'a déçue. J'ai trouvé l'intrigue du film fidèle à celle du roman mais l'atmosphère si prenante du livre n'était pas présente tout au long du film. Koster n'a pas réussi retranscrire les troubles de Philip ou la psychologie complexe de Rachel. Certaines scènes sont très réussies comme la première apparition de Rachel ou la dispute et le geste violent de Philip envers sa cousine mais l'ensemble du film manque de souffle et suspense. Le film de Koster souffre de la comparaison avec l'adaptation de Rebecca par Hitchcock. Cependant, j'ai aimé l'interprétation d'Olivia de Havilland qui est ambiguë à souhait. Si je me souviens bien de la biographie de Tatiana de Rosnay, Daphné du Maurier n'avait pas été emballée non plus par cette adaptation. 

 

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Avez-vous lu livre ? Avez-vous le film ? Qu'en avez-vous pensé ?

Fanny

Lu dans le cadre du challenge A year in England chez Martine.