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16/06/2019

Mary Ventura et le neuvième royaume, Sylvia Plath

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J'ai lu pour la première fois Sylvia Plath il y a deux ans et j'ai été époustouflée. La Cloche de détresse fait partie de ces livres qui marqueront ma vie de lectrice. Depuis, je cherche à découvrir la biographie de l'autrice et à lire l'ensemble de ses œuvres. 

Les éditions de La Table ronde ont lancé une nouvelle collection, "La Nonpareille". Cette collection publiera quatre nouvelles inédites par an dans un petit format.

Mary Ventura et le neuvième royaume est la première publication de "La Nonpareille" et l'objet livre est très beau. 

Il s'agit d'une nouvelle que Sylvia Plath a écrit en 1952, quelques mois avant sa première tentative de suicide, alors qu'elle était étudiante. Le magazine Mademoiselle refusa de la publier. 

La nouvelle débute sur le quai d'une gare. Une jeune fille est encouragée par ses parents à monter dans le train. Elle n'en a pas envie, semble craintive mais ses parents insistent et elle s'exécute. Ce voyage et cette séparation d'avec les parents semblent alors devenir symboliquement le passage à l'âge adulte, la découverte de l'indépendance et l'inquiétant choix de notre destin. Elle découvre alors dans le train un monde qui commence par la fasciner, elle se lie avec une autre passagère, profite du wagon-restaurant avec joie mais petit à petit l'atmosphère devient oppressante. La voyageuse qui l'accompagne lui explique que le train ne s'arrêtera pas avant le neuvième royaume. Ce dernier arrêt est un lieu mystérieux et inquiétant mais la plupart des passagers " se résignent" à y descendre selon elle. Mary panique, elle est déterminée à ne pas se résigner et à descendre du train avant d'arriver au neuvième royaume. 

" Il n'y a pas de voyage de retour sur cette ligne, dit la femme avec douceur. on ne revient pas en arrière une fois qu'on est neuvième royaume. C'est le royaume de la négation, de la volonté pétrifiée. Il a un tas de noms différents."

Sylvia Plath qualifiait cette nouvelle de "vague conte symbolique". Ce récit qui semble tout d'abord assez léger se complexifie au fil des pages pour s'enrichir d'une lecture symbolique. Ce voyage en train d'une jeune fille devient la métaphore de diverses interprétations. Mary Ventura et le neuvième royaume est une nouvelle captivante dont la chute est inattendue. Le lecteur trouve déjà en germe les qualités et la complexité de La Cloche de détresse. La plume de Sylvia Plath ne laisse pas le lecteur au repos, il retient son souffle et lit d'une traite ce récit. 

Mary Ventura et le neuvième royaume est une très belle lecture pour les amoureux de Sylvia Plath et pour ceux qui voudraient la découvrir.

Je remercie vivement les éditions de La Table Ronde pour leur confiance et pour la publication de ce petit bijou. 

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17/05/2019

La mort de Camus, Giovanni Catelli

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Albert Camus a-t-il été assassiné ? L'accident de voiture qui a coûté la vie au prix Nobel en était-il vraiment un ? Et si l'Histoire avait passé sous silence la vérité sur ce qu'il s'est passé le 4 janvier 1960  ?

Giovanni Catelli ne se contente pas de se poser ces questions mais il y répond dans La mort de Camus.

Albert Camus est mort depuis bien longtemps lorsque l'auteur découvre une curieuse note dans le journal intime du traducteur et poète tchèque Jan Zàbrana. Durant l'été 1980, il écrit qu'un de ses amis a appris de source sûre que l'accident qui a tué Albert Camus maquillait un meurtre. Le pneu de la voiture de la famille Gallimard aurait été volontairement tailladé. L'ordre de tuer Camus avait été donné par le ministre des affaires étrangères Sepilov et aurait été exécuté par un espion russe. 

Depuis 1957, Albert Camus attaque explicitement ce ministre russe dans des discours en dénonçant son rôle dans les massacres qui suivirent la révolution hongroise de 1956. Les Soviétiques ne pardonnent pas non plus à Camus d'avoir soutenu la candidature et l’obtention du prix Nobel de Boris Pasternak en 1958. Pasternak, dont Le Docteur Jivago est interdit en URSS, est considéré comme un ennemi public. 

Par ses prises de parole, Camus gêne l'URSS mais aussi la France qui s'apprête à organiser une rencontre entre le Général de Gaulle et Krouchtchev en mars 1960. Les services secrets français sont infiltrés par des espions du KGB  qui ont tout intérêt à taire les véritables causes de la mort de Camus.

En suivant les traces de Camus, Pasternak et Zàbrana, entre Paris, Moscou et Prague, l'auteur réunit des témoignages et propose cette hypothèse à laquelle nous avons envie de croire. Le lecteur suit cette enquête avec un plaisir évident découvrant les milieux intellectuels pendant la Guerre froide mais aussi un récit glaçant des faits et gestes du KGB parvenant à dissimuler leurs crimes sous les apparences de simples accidents.  

La mort d'Albert Camus se lit d'une traite, comme un roman policier haletant qui interroge le passé pour tenter de restaurer la vérité des faits.

« Une fois assimilées les preuves présentées par Catelli, il devient difficile de ne pas arriver à cette même terrible conclusion. Ainsi, « accident de voiture » devrait désormais être classé au rang d'assassinat politique » – et c’est ainsi que, à quarante-six ans, Albert Camus a été réduit au silence. »  Paul Auster

 

Je remercie vivement les éditions Balland et monsieur Giovanni Catelli pour cette découverte. 

 

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25/05/2018

Neigeline, Li Lamarre et Odile Santi

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Neigeline est une petite boule de neige qui s'ennuie dans le paysage immaculé de la montagne et rêve de voir un monde tout en couleurs. Un jour, le vent la pousse et elle dégringole les parois de la montagne. Enfin ! Elle découvre un monde coloré, lumineux, dans lequel les fleurs poussent et les animaux vivent. Elle s'étonne de chaque chose et le printemps l'émerveille. Mais le beau temps annonce aussi sa disparition. Sa disparition ? Pas tout à fait puisque Neigeline se transforme en eau qui rejoint le ruisseau dansant. 

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 Neigeline, arrivée en bas de la montagne, prononce ces mots : " C'est un rêve ? Comme c'est beau ! " 

J'ai eu la même impression en lisant cet album poétique et beau à tout points de vue. Ce conte initiatique est doux mais aussi mélancolique. Neigeline remerciant sa montagne pour sa protection, lui expliquant son besoin de partir, nous fait forcément penser à la séparation du jeune adulte d'avec sa famille. Neigeline fondant au soleil nous rappelle notre propre disparition. Cette histoire inventée par Li Lamarre est un très bel apprentissage de la vie et de la liberté.

Les dessins d'Odile Santi laissent rêveur, comme Neigeline dans l'histoire. Ils dégagent une grande poésie, une douceur consolatrice et les couleurs sont lumineuses. La représentation de la montagne et de la vallée est superbe et donnera envie aux petits et grands lecteurs de se promener très vite dans la nature. 

Cet album tout entier est un plaisir pour les yeux et pour l'esprit. Sa lecture fut un véritable coup de coeur ! 

 

Je remercie vivement Babelio et Les Editions Courtes et Longues pour cet instant de poésie. 

Fanny

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08/05/2018

Le bruit de la machine à écrire, Hervé Loiselet et Benoît Blary

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C'est le sous-titre Pourquoi l'artiste Christa Winsloe a-t-elle été assassinée le 10 juin 1944 ? qui a attiré mon attention sur cette bande dessinée. Je ne connaissais pas même le nom de Christa Winsloe et j'ai eu envie d'en apprendre davantage. 

Le bruit de la machine à écrire revient sur l'assassinat de la sculptrice et autrice Christa Winsloe et de sa compagne Simone Gentet le 10 juin 1944 par la Résistance Française. 

En février 1944, Christa Winsloe, hongroise et dramaturge mondialement connue et Simone Gentet, suissesse et traductrice, s'installent à Cluny après s'être rencontrées sur la Côte d'Azur où chacune d'elle fuyait le régime nazi. 

Cluny, petite ville bourguignonne est traumatisée par une récente vague d'arrestation : des dizaines de personnes ont été fusillées à partir d'une liste établie au préalable par on ne sait qui, mais certainement par quelqu'un de Cluny, qui l'a transmise aux Allemands. Alors chacun se méfie de l'autre, chacun s'observe de loin. 

Ces deux femmes, ces deux étrangères qui ont visiblement de quoi vivre sans travailler, qui se rejoignent dans la nuit dans une chambre commune, qui passent beaucoup de temps à écrire sur leur machine bruyante et qui parlent sans aucune retenue avec les Nazis qui occupent le territoire ont de quoi faire parler dans les chaumières. On apprend qu'elles correspondent avec la Kommandantur et elles se promènent toute la journée, dans les bois ou dans la ville, comme de simples touristes. 

Les ragots se multiplient et elles seront accusées d'espionnage pour le régime nazi. Elles seront abattues dans un bois le 10 juin 1944 au nom de la Résistance.

Les proches des deux femmes s'interrogent : Qui les a tuées ? Qui a donné cet ordre ? Étaient-elles réellement des espionnes ? Où sont les preuves ? 

Leurs proches n'y croient pas: ces deux femmes avaient fui le régime nazi qu'elles détestaient ouvertement. 

En 1948, quatre accusés font face à la justice et doivent expliquer l'assassinat de ces deux femmes. Certains d'entre eux avaient une réputation suspecte et n'avaient rejoint les rangs de la Résistance que quelques jours avant la mort des deux femmes. 

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Les auteurs de cette bande dessinée nous amènent sur les pas de ces deux femmes, nous remontons le temps pour assister à leur arrivée à Cluny, à leurs faits et gestes qui entraîneront des commérages puis leurs morts. Le lecteur mène également l'enquête et cherche à comprendre la vérité, à démêler les nœuds de l'histoire pour se faire une opinion sur les véritables causes de la mort de ces deux femmes. 

Les dessins et les planches m'ont plu. Certaines pages sont presque exclusivement de couleurs chaudes et d'autres de couleurs froides, j'ai trouvé ce procédé original. La lecture de cette bande dessinée se révèle exigeante : les événements s'enchaînent, les temporalités se mêlent et le lecteur doit être attentif aux dates précisées dans chaque vignette. J'ai aimé apprendre les événements d'une page méconnue de l'histoire. Enfin, j'ai également apprécié les documents à la fin de la bande dessinée: les photographies de Christa Winsloe, de Cluny, la reproduction des articles de journaux au moment du procès ... sont de très bons compléments de lecture à la bande dessinée pour mener à bien sa propre réflexion.

Je remercie Babelio et les Editions Steinkis pour cette découverte. 

Fanny

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01/03/2018

Mémoire espionne du coeur, Frédéric Ferney

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 Mémoire espionne du coeur est un recueil de textes variés. Ces textes peuvent se lire d'une traite sans éprouver la moindre lassitude tant ils sont différents ou se déguster petit à petit. 

Ce recueil est un bonheur de lecture. Fédéric Ferney réalise les rêves de tous les lecteurs.  Qui ne rêve pas de pouvoir écrire une épitre à un artiste qu'il aime ? Qui n'aurait pas adoré assister aux échanges plein de verve et d'ironie des artistes ? 

Avec une grande liberté de ton et de cadre spatio-temporel, Fédéric Ferney met à mal toutes les barrières que l'on pourrait s'imposer. Le lecteur assiste aux rencontres d'auteurs, de peintres, d'hommes politiques de la Renaissance à nos jours. 

Par delà la mort, il s'adresse avec une joie évidente aux auteurs ou personnages qu'il admire comme Arthur Rimbaud ou d'Artagnan. Il fait correspondre des artistes ennemis ou amis : ainsi Charles Baudelaire entretient une correspondance avec le critique Sainte-Beuve pour régler ses comptes. Ces joutes verbales sont un régal à lire ! Il imagine aussi des dialogues entre de grands auteurs ou de grands peintres comme Balzac, Oscar Wilde et Nathalie Sarraute qui débattent sur la question de la création des personnages. 

Ce recueil est plaisant à lire : les textes montrent tous la grande érudition de Fédéric Ferney et donnent envie d'en apprendre davantage sur les artistes dont il est question. Les tons de ces textes sont tour à tour caustiques, grinçants, émouvants ou drôles. On est touché par la déclaration d'amour de Debussy à Toulouse -Lautrec puis on rit sous cape en lisant la lettre qu'Emmanuel Macron n'a jamais envoyé à François Hollande. Enfin, certains textes sont illustrés par Jean-Pierre Cagnat.

Mémoire espionne du coeur est un grand hommage à la culture et à l'esprit de liberté. 

"Monsieur, ou bien devrais-je dire: canaille". Baudelaire à Sainte-Beuve. 

"Tu seras enterré au cimetière de Ramatuelle dans ton costume du Cid: "Perdican ne pouvait vieillir", se lamente Aragon. Et Mauriac: "Je ne le connaissais pas. Je n'en prends pas moins ma part de chagrin. " Étrange formule: le chagrin est un bloc, il ne se divise pas." L'auteur à Gérard Philipe.

Merci aux Editions Baker Street.

Fanny

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08/02/2018

Rimbaldo, Serge Filippini

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Dans Rimbaldo, Serge Filippini imagine la journée durant laquelle la mystérieuse photo de Rimbaud, retrouvée par hasard en 2010, a été prise. Sur ce cliché de 1880, Rimbaud est assis au milieu d'autres Européens à Aden, il est l'un des seuls à regarder l'objectif. Serge Filippini a conservé les noms des sept personnes photographiées et certains détails biographiques mais ce récit est bien une fiction. L'auteur réinvente cette journée durant laquelle Jules Suel, propriétaire d'un hôtel, demande à un photographe de venir immortaliser son groupe d'amis à des fins publicitaires. Ces exilés, liés par l'aventure qu'ils vivent en Afrique, par les mésaventures vécues en France qu'ils ont fuies, se déchirent ce jour-là. Les vies de ces six hommes et de cette femme s'entrecroisent durant les deux heures précédent la prise du cliché. Loin de l'image du bel adolescent, le regard clair et intelligent, rêvant de poésie, le lecteur découvre une nouvelle fois un Rimbaud aventurier, impulsif, secret et mutique, bien plus humain et touchant que le Rimbaud des biographies. Il n'est qu'un personnage comme un autre dans ce récit. Rimbaud est au centre de toutes les attentes du lecteur au début du roman mais l'auteur parvient à détourner nos premiers espoirs. Il capte notre attention en relatant les vies des autres personnages et ne la perd plus. J'ai été touchée par le parcours d'Emilie Bidault, une jeune femme malheureuse en amour, rêvant de liberté en Afrique, d'égalité entre les hommes et d'amour absolu. 

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J'ai adoré ce roman qui ressemble à une pièce de théâtre par son action regroupée sur quelques heures et dans un seul lieu. Lorsque cette photographie a été découverte en 2010 j'étais fascinée, j'adore les histoires de ces trésors trouvés par hasard, qui ont bien failli se perdre pour toujours et j'aime tant Rimbaud. La plume de Serge Filippini est très belle : elle parvient à nous plonger dans l'atmosphère lourde de l'Afrique et les dialogues sont émouvants. Que vous aimiez ou non la poésie de Rimbaud ou son personnage d'aventurier, je vous conseille vivement ce roman.


"Rimbaud crachait au vent sa chique de qât, il secouait ses rênes, il s'efforçait de se rincer le cerveau en gueulant après le cheval qui tirait sa carriole dans le sable et la fournaise. Il traversait une journée détestables qui durait depuis sa naissance". 

Je remercie Babelio et  Les Editions Libretto.

Fanny

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28/12/2017

La Balade nationale, Les Origines, Sylvain Venayre et Etienne Davodeau

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Jeanne d'Arc, Molière, Marie Curie, l'historien Jules Michelet et le général républicain Alexandre Dumas volent le cercueil du maréchal Pétain. Ils commencent alors un tour de France pour remonter le temps et chercher les origines de la France entre mythes et vérités. Ces personnages glorieux et Pétain, refusant de sortir de son cercueil, débattent et tentent de mieux comprendre l'Histoire de notre pays avec l'aide précieuse de Jules Michelet qui joue le rôle du guide et du professeur.

Cherchant les traces des origines de la France, ces compagnons de voyage font des haltes à Carnac, Reims, Marseille, Paris, la grotte de Lascaux, la ligne Maginot, la cité de Carcassonne, Gergovie ou encore la Roche de Solutré comme une sorte de pèlerinage sur les traces de nos Ancêtres aux mille visages. Durant leur voyage, ils rencontreront les Français anonymes d'hier et d'aujourd'hui, ceux dont a oublié le nom mais qui ont participé et participent encore à l'Histoire. Le soldat inconnu quittera sa tombe sous l'Arc de Triomphe pour les poursuivre en moto et Ziad, un syrien, cherchera à se cacher dans leur camionnette à Calais.

Ils font le tri entre toutes les grandes dates et événements majeurs qui marqueraient le début de l'existence de la France. Les origines de notre pays seraient bien plus complexes que tous les symboles que l'on apprend à l'école. Le récit de la Nation ne peut se limiter aux Gaulois, à la colonisation grecque, au baptême de Clovis ou à la conquête romaine.

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Jules Michelet, porte parole de Sylvian Venayre, montre à la joyeuse équipée et aux lecteurs les petits arrangements avec l'Histoire : le casque avec les ailes, symbole des Gaulois, date en vérité de l'Age de Bronze. Mais en ces temps où certains s'approprient l'Histoire et la déforment à des fins politiques, ils attirent notre attention sur l'utilisation des images et du récit fantasmé d'un pays.

Cette bande dessinée est un véritable bonheur de lecture. Sylvain Venayre et Etienne Davodeau nous proposent une nouvelle vision de notre Histoire riche et complexe. Les dessins d'Etienne Davodeau sont lumineux et mettent en valeur la beauté des paysages français. Les textes de l'historien Sylvain Venayre sont riches et instructifs. J'ai appris une foule de choses ! La fin de la bande dessinée propose également des pages consacrées à chaque personnage, aux origines de la France et à l'Histoire des images.

D'autres bandes dessinées créées par le duo d'un dessinateur et d'un historien parcourant toute l'Histoire de la France sont déjà annoncées et celle sur Les Gaulois est déjà disponible. 

Je remercie Babelio et les Editions La Revue dessinée.

Fanny

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