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30/05/2019

Le 8e mois anglais

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Je suis ravie de retrouver le mois anglais une nouvelle fois. Ce rendez-vous, ces lectures, ces discussions sont vraiment de véritables bonheurs.

Je suis devenue très irrégulière sur le blog mais je n'imagine même pas manquer le mois anglais organisé par Lou et Titine cette année ( et de gros bisous pour Cryssilda ).

Comme toujours, il est tentant de préparer une PAL démesurée et j'espère réussir à participer à toutes les lectures communes possibles sans forcément toutes les chroniquer. 

  • Un cosy mystery : 3 juin : Agatha Raisin, Chantage au presbytère, MC.Beaton
  • Album ou roman jeunesse : 4 juin : relecture de Harry Potter à l'école des sorciers
  • Agatha (Christie / Raisin / Frost) : 7 juin : La Mort dans les nuages, Agatha Christie
  • Album ou roman jeunesse avec le challenge ou Julia Chapman : 15 juin : Rendez-vous avec le mal, Julia Chapman
  • RDV surnaturel (roman adulte ou jeunesse / BD avec fantômes, vampires, sorcières…) : 17 juin : La Sorcière de Salem, Elizabeth Gaskell 
  • Journée victorienne (auteurs victoriens ou récits ayant lieu à cette époque) : 21 juin : Shirley, Charlotte Brontë
  • Et sans lecture commune : Jeunesse perdue de Daphné du Maurier et Le signe des quatre d'Arthur Conan Doyle

Bon mois anglais à tous !

Vous pouvez retrouver le mois anglais sur facebook ( la page "le mois anglais ") et sur instagram ( le compte "lemoisanglais")

Merci encore Lou et Titine.

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17/05/2019

La mort de Camus, Giovanni Catelli

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Albert Camus a-t-il été assassiné ? L'accident de voiture qui a coûté la vie au prix Nobel en était-il vraiment un ? Et si l'Histoire avait passé sous silence la vérité sur ce qu'il s'est passé le 4 janvier 1960  ?

Giovanni Catelli ne se contente pas de se poser ces questions mais il y répond dans La mort de Camus.

Albert Camus est mort depuis bien longtemps lorsque l'auteur découvre une curieuse note dans le journal intime du traducteur et poète tchèque Jan Zàbrana. Durant l'été 1980, il écrit qu'un de ses amis a appris de source sûre que l'accident qui a tué Albert Camus maquillait un meurtre. Le pneu de la voiture de la famille Gallimard aurait été volontairement tailladé. L'ordre de tuer Camus avait été donné par le ministre des affaires étrangères Sepilov et aurait été exécuté par un espion russe. 

Depuis 1957, Albert Camus attaque explicitement ce ministre russe dans des discours en dénonçant son rôle dans les massacres qui suivirent la révolution hongroise de 1956. Les Soviétiques ne pardonnent pas non plus à Camus d'avoir soutenu la candidature et l’obtention du prix Nobel de Boris Pasternak en 1958. Pasternak, dont Le Docteur Jivago est interdit en URSS, est considéré comme un ennemi public. 

Par ses prises de parole, Camus gêne l'URSS mais aussi la France qui s'apprête à organiser une rencontre entre le Général de Gaulle et Krouchtchev en mars 1960. Les services secrets français sont infiltrés par des espions du KGB  qui ont tout intérêt à taire les véritables causes de la mort de Camus.

En suivant les traces de Camus, Pasternak et Zàbrana, entre Paris, Moscou et Prague, l'auteur réunit des témoignages et propose cette hypothèse à laquelle nous avons envie de croire. Le lecteur suit cette enquête avec un plaisir évident découvrant les milieux intellectuels pendant la Guerre froide mais aussi un récit glaçant des faits et gestes du KGB parvenant à dissimuler leurs crimes sous les apparences de simples accidents.  

La mort d'Albert Camus se lit d'une traite, comme un roman policier haletant qui interroge le passé pour tenter de restaurer la vérité des faits.

« Une fois assimilées les preuves présentées par Catelli, il devient difficile de ne pas arriver à cette même terrible conclusion. Ainsi, « accident de voiture » devrait désormais être classé au rang d'assassinat politique » – et c’est ainsi que, à quarante-six ans, Albert Camus a été réduit au silence. »  Paul Auster

 

Je remercie vivement les éditions Balland et monsieur Giovanni Catelli pour cette découverte. 

 

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